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D'après le roman de Marguerite Gurgand

3290 spectateurs en 1985 (7 représentations)
3277 spectateurs en 1986 (7 représentations)

Nous dédions ce spectacle à la mémoire de Marguerite GURGAND et nous espérons avoir été le moins infidèle possible.

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7 mai 1981 : sur le coup d'une heure du matin, en fin de séance, un conseiller municipal facétieux réveillait ses collègues en proposant de faire de la commune une châtelaine !

La gestation dura seize mois : le 21 septembre 1982, après de multiples débats, enquête auprès de la population, réunion puplique, hésitations, tractation, alternance de déceptions et d'espoirs, la Commune de Chef-Boutonne, par l'intermédiaire de son maire,M. COURIVAUD, chargé de signer les actes, devenait légale propriétaire de tout un ensemble : l'édifice classé dont la façade Nord va bientôt cacher ses meneaux dans la nuit tombante; le parc aux essences exotiques qui évoquera tout à l'heure Saint-DOMINGUE; la prairie qui, derrière, rejoint la Boutonne que trahit le double rideau de peupliers; la ferme dont les bâtiments jouxtent la route, là-bas, sur la droit..

Oh ! cela n'avait pas été sans peine, mais des soutiens avaient rendu l'opération possible, sans qu'il en coûtat une fortune à la commune : la Région avait subventionné (soyez-en remercié, M. CARTEAUD, qui étiez le Président du Conseil Régional de l'époque...) ; les habitants avaient beaucoup participé, qu'ils fussent d'ici ou de bien plus loin, attachés qu'ils étaient à ce morceau de notre patrimoine. Et, grâce à eux, le château étaità tous.

Et maintenant, quel allait être l'usage de cette acquisition ! Les idées émises avaient pris des directions très diverses, parfois incompatible : de la maison de retraite au village de vacances, de l'hôtellerie au centre de congrès, du musée au complexe touristique...

 

Tout restait à faire : préférer la fleur à la ronce envahissante; accepter de se défaire des ruines qu'un précédent propriétaire avait dû consolider à grand renfort de jambages en béton; redonner à la pierre, au crépi et aux boiseries la primauté sur le parpaing; ouvrir les portes aux visiteurs, lui laisser découvrir le savant enchevêtrement d'une charpente quadriséculaire; enfin redonner vie à la vieille demeure.L'histoire ne s'arrête pas : Henri IV, le visiteur glorieux, et François de Rchechouart, l'illustre occupant, ne renieraient pas ce qu'est devenu, en ces deux dernières années, le château de Javarzay.

Il savent que ce n,'est pas fini, qu'il restera toujours à faire, mais ils sont 65 et, depuis que le projet a été lancé, l'enfant a beaucoup grandi : il sont désormais près de 200 dont c'est un peu la fête ce soir, car sans eux, rien n'eût été possible. Vous les verrez peut être d'ailleurs, commissaires brassardés, figurants costumés, régisseurs aux manettes, acteurs chargés de trac, libérés par la nuit, metteur en scène anxieux, vous les verrez sans doute, parce qu'ils se sont sentis concernés par cette idée lancée il y a un peut plus d'un an par l'un d'entre eux, Yves Bonneau. L'idée a rebondi : Alain Fritsch, notre animateur, n'est-il pas un peu jongleur? Et, de Tillou, M. Gurgand lui a fait bon accueil, facilitant la tâche, usant de son influence pour lever les obstacles qui pouvaient tout arrêter, qu'il en soit remercié!

Et voici le spectacle, voici le château qui vit, et c'est for bien ainsi. Soyons assez immodestes pour penser que Marguerite Gurgand en eut été heureuse.

Que tous ceux qui y ont apporté leur pierre, fût-elle un grain de sable, en soient remerciés.


MARGUERITE GURGAND

  • Marguerite Gurgand a habité Tillou, près de Chef-Boutonne.
    <<Les Demoiselles de Beaumoreau>> est son premier roman et son deuxième livre après <<Nous n'irons plus au bois>>.
  • Elle était en train d'écrire son troisième ouvrage, <<l'Histoire de Charles Brunet>> quand la mort l'a surprise en Octobre 1981, à l'age de 65 ans. C'est son fils, Jean-No
    ël, lui- même écrivain qui termina ce roman.
  • Marguerite Gurgand sait raconter une histoire, un extraordinaire talent de conteuse l'habitait. Dans <<Les Demoiselles de Beaumoreau>>, elle offre à nos mémoires ce mélange de vérités historiques et de <<menteries>> populaires.
  • Véritable peintre d'une société dont elle se sentait proche, écrivain du terroir, elle a le don de nous communiquer les joies et les peines de ceux qui quelques années plus tôt, ont contribué à enrichir les racines de notre culture.
  • Puisse-t'elle aujourd'hui revivre dans nos coeurs, l'instant de quelques soirées où nous lui rendons hommage...

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LES DEMOISELLES DE BEAUMOREAU

  • << Chassées de Saint-Domaingue par la révolte des esclaves, trois demoiselles arrivèrent chez nous, Poitou, au seuil de l'hiver 1804, en pleine épidémie.
  • Amélie, Marie-Aimée, Phoebé, trois demoiselles qui vont bouleverser la vie d'un petit village avec leurs médicaments, leurspommes de terre, leur domestiques noirs...
  • Elles n'étaient pas de notre monde, avec leurs domestiques noirs et le mystère qui les entourait. Mais elles étaient si belles et si bienfaisantes, que c'est bientôt à BEAUMOREAU, leur maison, que battit le coeur du village...>>
  • ...Et la roue tourne, même si parfois quelques <<sorciers, jeteurs de sorts>>, sergents recruteurs des armées de l'Empeureur ou chiens enragés viennent rompre l'harmonie d'une terre où l'auteur a vécu...

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LE SPECTACLE

  • Une centaine de comédiens et de figurants, 150 costumes, un plateau scénique de 50 mètres d'ouverture sur 25 de profondeur et le plaisir de plusieurs dizaines de participants motivés par une telle entrprise vous sont ainsi offerts.
  • Il s'agit d'un spectacle présenté sous forme de <<Livre Vivant>> utilisant tous les moyens dont nous disposons pour une restitution honnête du livre : jeu théâtral, danse, musique, lumière, diapositives, tableaux vivants.
  • Non pas un <<son et lumière>>, mais plutôt l'adaptation tréâtrale de l'oeuvre de Marguerite Gurgand, pas besoin d'artifices <<tape à l'oeil>>, le décornaturel du château est suffisamment spectatulaire...

--------DISTRIBUTION--------

Les gens de Tillou

La marraine et Marguerite enfant :

"...A la vérité apparente des archives réglementaires, j'ai toujours préféré la vérité profonde de la légende..."

 

La Marraine : Bernadette NIVELLE

Marguerite enfant :
Leïla PICARD



Les villageois et les villageoises :

Lucas Morin /Baudouin: Abel Bourdeau
Julien: P'tit Louis
Jean : René Andreault
Mélanie : Raymonde Queron
Mathurine : Claudine Mornet
Léonie Mille-Goules:
Christelle Pichelin
Marie Beurdasse : Sylvie Bernardeau
Marie dhô sardine : Catherine Sureau
Catherine : Catherine Cluszeau

Colas Giroux: Alain Fritsch
Francet : Francisco Texeira
Baudouinette / Phrasie la Nine: Céline Nivelle
Les Nines : Corinne et Christelle Morin
Le Violonneurx: Claude Guimard
Le Curé :
René Coynault
L'enfant de choeur: Grégory Nivelle
La maréchaude: Simone Sullet
Dumeau : Patrick Béguier


Et les autres villageois et villageoises:

Cyrille Andreault, Pauline Beauchet-Fillau, Anne Caillaud, Elisabeth Calendrot, Sandrine Forestier, Christophe Gendraux, François gontier, Christelle Morin, Corinne Morin, Carole Pallard, Franck Partaud, Caroline Sullet, Anne Tranchant.

Roselyne Bapt, Annick Blanchard, Eric Bonneau, Maurice Caillaud, Pierre Gendraux, Jean-Louis Gontier, Lucienne Lenicole, SergeMarteau, Agnès Picard, Simone Sullet.


Les Beaumoreau :

Amélie : Danielle Bouvier
Marie-Aimé : Laurence Girard
Phoebé :
Valérie Labarde
Amélien :
Camille Ricard
Victoire :
Matine Lenne
Théodule :
Jean Pierre Picard
Fidéline :
Line Gautier
Abel :
Augusto Texeira
Anna (la muette) :
Marcelle Bergeron
Axel :
Jean Michel Louineau


Les Gens de Saint-Domingue:

Forgier : Patrick Béguier
Le maître des manguiers: Serge Nivelle
Les joueurs de cartes:
Eric Bonneau / Gilles Bouvier
Donatienne :
Nicole Bersegeay
Jérélie, l'enfant noir:
Manuel Picard
Fédéline enfant :
Cyrille Andrault ou Stéphanie Beguier


Les Gens d'ailleurs :

Le sorcier: Serge Nivelle
Le garçon à l'épine nègre : Serge Marteau
Le cocher:
Guy Moinard


Les Mandiants :

Pauline Beauchet-Filleau, Eric Bonneau, Gillles Bouvier, Maurice Caillaud, Pierre Gendraux, Jean Louis Gontier, Claudette Guimard, Lucienne Lenicole, Serge Marteau

Les Esclaves :

Eric Bonneau, Gilles Bouvier, Claudette Guimard, Céline Baillon, Nicolas Bernardeau, David Bersegeay, Ingrid Bersegeay, Gaëlle Bouvier, Anne Caillaud, Elisabeth Calendrot, Hélène Douceron, Sandrine Forestier, Christophe Gendraux, Déborah Monnet, Carole Pallard, Franck Partaud, Olivier Seguin, Anne Sureau, Delphine Sureau, Audrey Talbot, Anne Tranchant.


Mise en scène : Pierre Sicard et Yves Bonneau, Daniele Courivaud, Alain Fritsch, Michel Martin

Adaptation : Réalisé avec le concours de Michel Philippe, deL'A.N.A.L.I.V.,et Patrick Béguier, Yves Bonneau, Alain Fritdch, Pierre Sicard.

Régie Lumière :

Benoit de Cornulier et Yann Richard

 

assistés de:


Juan Freire
Robert Micheau
Jean Puaud
David Queron
Michaël Quiard
Henri Sitaud
stéphane Dahmani
Michel Golzio
Fabrice Sinard


Régie Son :
José Freire
assisté de :
Dominique Baudry
Nicolas Billon

Décors et accessoires :

Daniel Bersegeay
René Andrault
Serge Baudouin
Daniel Bussière
Henri Dézafit

René Vesque
Thierry Fumolleau
Pierre Gendreaux
Robert Jammot
Denis Jousseaume
Robert Labarde
Michel Vaye

Costumes :

Colette Weishard assisté de :

 

Mathilde Bernardeau, Nicole Billon, Sylevie Bonneau, Nicole Bouillon, Rose Caillaud
Maryse Lemarchand, Line Micheau
Karine Neuillé, Lucienne Quiard, Paulette Vaye, Alice Vesque, Paulette Vina, Suzanne Weishard
et le concours des élèves du L.E.P. de Chef-Boutonne et leurs professeurs : Claudine Auche, Annie Dahmani, Nicole Laffite, Claude Niorthe, Thérèse Prouillhac, Danièle Seguin, Jean Louis Thomas.

Maquette d'affiche : Claude Niorthe

Diapositives : Claude Billon

Coordination : Alain Fritsch

Sans oublier tous ceux qui nous ont apporté leur soutien et dont
les noms n'apparaîssent pas sur ce programme.

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